WAIMEA

Les anomalies de la substance blanche ont-elles un impact sur la connectivité cérébrale ?

Dans le cadre de son appel d’offre « Imagerie Médicale Computationnelle », la FRM a retenu le projet « Biomarqueurs IRM précoces des neuropathologies liées à l’âge : segmentation automatique et impact sur la connectivité cérébrale au cours de la vie » présenté par Bernard Mazoyer. Le projet sera réalisé par un consortium associant des chercheurs du GIN-IMN, du Bordeaux Population Health Center, du Max Planck Institute de Leipzig et du Peking Union Medical College Hospital.

Certains phénotypes cérébraux, comme l’atrophie ou les anomalies de la substance blanche, sont considérés comme des marqueurs potentiels précoces des neuropathologies liées à l’âge. L’évaluation de la valeur de ces biomarqueurs et de leur impact sur la structure et le fonctionnement du cerveau nécessite l’analyse de grandes bases de données images, ce qui en retour requiert de nouveaux outils d’analyse automatique d’IRM cérébrales.

Le projet WAIMEA (pour White matter Anomalies Imaging Markers Early Assessment) retenu par la FRM vise à implémenter une approche multivariée non supervisée de segmentation et de classification de deux types d’anomalies de la substance blanche, les hypersignaux (marqueurs jaunes sur l’illustration) et les espaces périvasculaires (marqueurs verts). Les phases d’apprentissage et de tests seront réalisées grâce à deux grandes bases d’IRM cérébrale multimodales acquises chez 4000 adultes jeunes et âgés, dont la base IRM de la cohorte i-Share. Les mêmes bases de données permettront d’évaluer l’impact précoce des anomalies détectées sur la connectivité cérébrale chez l’adulte.

 

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